Les émotions: le pire ennemi de l’investisseur

Les émotions: le pire ennemi de l’investisseur

Les émotions: le pire ennemi de l’investisseur

Quand l’émotion bouscule l’investissement

Investir exige de la logique. Pourtant, les émotions s’invitent trop souvent. Peur, euphorie, impatience : elles influencent vos choix. Et elles peuvent miner la sécurité de vos placements. Avant de plonger, il faut connaître votre tolérance au risque.

Rien n’est plus vrai : garder la tête froide, c’est protéger vos finances. Les marchés montent, chutent, surprennent. Vous, vous devez rester droit.

Le cycle émotionnel de l’investisseur

Chaque cycle boursier déclenche un cycle émotionnel. Enthousiasme, confiance excessive, puis doute, regret, parfois panique. Peu importe le capital, l’expérience ou la fortune, personne n’y échappe vraiment.

  • Quand ça grimpe, on veut acheter.
  • Quand ça baisse, on veut vendre.
    Résultat? On achète trop cher et on vend trop bas.

Les émotions: le pire ennemi de l’investisseur

 

À cela s’ajoutent les biais cognitifs. Ils faussent la perception, poussent au mauvais choix. Investir exige humilité et rigueur. La lucidité doit guider la décision.

Miser sur le long terme pour réduire le risque

À court terme, les volatilités excitent et effraient. Mais sur 10 ou 20 ans, les données parlent : les marchés tendent vers le positif. Miser long, c’est amortir les chocs, réduire l’impact des secousses, éviter les pertes irréversibles.

Les investisseurs patients profitent de la croissance progressive. Les impatients, eux, récoltent surtout de la frustration.

Gérer le FOMO et rester calme

Syndrome fomo (fear of missing out) Le FOMO — la peur de rater une occasion — pousse à agir vite. Trop vite. Les marchés flambent? On croit manquer le train. Alors on change de cap, on achète ou on revend, on déplace des fonds d’un vers à un autre. Mauvais réflexe.

Car ces emballements sont cycliques. Ils s’essoufflent toujours. Mieux vaut rester posé, fidèle à son plan. Ne rien faire, parfois, c’est la meilleure décision. Revoir son profil investisseur est l’outil à suivre en tout temps.

Connaître sa tolérance au risque et s’entourer

Investir seul, c’est naviguer sans boussole. Définir son profil d’investisseur aide à limiter les décisions impulsives. Ce profil se construit avec un conseiller en sécurité financière. Son rôle? Évaluer vos besoins, cadrer vos choix, l’orienter avec vos objectifs, offrir une vision claire.

Les études le confirment : ceux qui consultent un conseiller en sécurité financière obtiennent souvent de meilleurs rendements, même en tenant compte des frais. Pourquoi? Parce que la discipline compte plus que l’intuition. Et parce que la rationalité calme les tempêtes.

FAQ – Émotions et placements

1. Pourquoi mes émotions influencent-elles mes décisions?
Parce que les pensées font réagir aux gains comme aux pertes : elles stimulent et amplifient les peurs de perte et l’euphorie des gains.
2. Comment rester calme quand la bourse chute?
En conservant une vision à long terme et en vous rappelant que les marchés se redressent presque toujours.
3. Le FOMO est-il si risqué? (fear of missing out) — la peur de rater une occasion
Oui. Céder au FOMO, c’est acheter au mauvais prix et compromettre son rendement.
4. Que m’apporte un conseiller en sécurité financière?
Un regard objectif, un plan adapté, et une discipline que l’émotion compromet.
5. Investir à long terme est-il vraiment plus sûr?
Oui. Les données historiques le prouvent : plus l’horizon s’étend, plus la probabilité de rendement positif augmente.

Conclusion: maîtriser ses émotions, bâtir sa liberté

Vos émotions sont de redoutables adversaires. Elles vous murmurent d’acheter au sommet, de vendre au creux. Mais si vous gardez la tête froide, si vous privilégiez le long terme, et si vous faites équipe avec un conseiller, vous protégez votre avenir financier.
Souvenez-vous: le plus grand danger en investissement n’est pas le marché, c’est votre réaction face au marché.

Si vous avez des questions ou si vous voulez une soumission, contactez-moi à Eric.Guay@agc.ia.ca ou par téléphone au (418) 561-8659